Michel Potay, c’était un de ses devoirs, précise le sens du Signe ou de La Révélation d’Arès et l’explique en langage pratique. Son enseignement est publié dans une série de livres : Et ce que tu auras écrit qui, comme la Parole du Créateur, nourrissent l’âme de croyants et d’incroyants.

C’est pour inspirer aux Pèlerins d’Arès la bonne manière d’accomplir l’espérance qu’ils allaient puiser dans Le Signe que le Créateur demanda à son témoin d’écrire. De là vient le titre de cette série de livres : Et ce que tu auras écrit (Le Signe, 33/10).

Dans ses ouvrages, l’auteur aborde des sujets divers, généralement spirituels, souvent pratiques, parfois anecdotiques. Initialement écrits pour guider des sœurs et des frères de foi, ces livres sont très appréciés par d’autres catégories de lecteurs. Il médite sur tout ce qui intéresse ceux qui font du Signe leur idéal. Par là même sa pensée dépasse largement les limites de la foi pure, elle considère l’homme et le monde en général, croyant ou non croyant.

La dénomination Pèlerin d’Arès vient de la rumeur qui appela ainsi le mouvement naturel des pèlerins venus à Arès dès 1975 ou 1976.

Depuis 1974, les Pélerins d’Arès forment un mouvement libre en France puis dans d’autres pays francophones avant de s’étendre spontanément dans le monde. Ce mouvement n’est pas une religion. C’est un mouvement de libération spirituelle individuelle par l’autolibération du mal. Les Pèlerins d’Arès n’ont ni chef, ni dogmes, ni lois. Chacun d’eux suit sa conscience. La cohésion entre Pèlerins d’Arès est donc une cohésion de consciences.

De ce mouvement naturel, que Le Signe nomme petit reste, naquirent des missions naturelles. Le Signe les appelle moissons. Ces missions appellent l’homme à devenir un pénitent et à appeler à son tour d’autres hommes à devenir pénitents et ainsi à changer le monde de proche en proche et de génération en génération.

Pénitence dans Le Signe a un sens joyeux, enthousiaste. Ce mot n’évoque jamais les idées religieuses de remords ou d’expiation. Un pénitent est simplement celui qui se recrée par l’amour, la paix, la liberté spirituelle, le pardon, l’intelligence spirituelle, l’intelligence du cœur, nécessaire aujourd’hui pour contrebalancer l’intelligence intellectuelle, outil merveilleux et légitime mais qui devient envahissant et calamiteux.

Le Pèlerin d’Arès est celui ou celle qui cherche ou mieux retrouve le bonheur spirituel, prémisse du bonheur général final.